A travers l'espace et le temps

mercredi 18 juillet 2007

Pour les amateurs de poésie, je possède encore quelques exemplaires de certains de mes recueils ainsi que quelques uns de mes romans qui pour leur part sont vendus sur différents sites internet et notamment Publibook.
Certains de mes poèmes figurent sur le site "Oasis des artistes". sous le pseudonyme " EMY"

LE TEMPS AURA TES YEUX

Il y aura la paix, il y aura la guerre,
La tendresse, l'amour, l'adieu et les chimères,
Il y aura l'espoir, il y aura les pleurs,
La joie, la volupté, la peine et le malheur.

Dans ce monde où se noient tant de rêves fragiles,
Où la violence est loi, dans un monde débile,
Au milieu de l'enfer, au milieu des orages,
Il y aura ta main pour guider mes voyages.

Il y aura ta voix pour me ressuciter
Au-delà de la mort, si la mort me prenait.
Il y aura ton coeur pour charmer mes silences ;
Chaque palpitation en signe d'espérance
Réveillera l'espoir dans un monde nouveau,
A travers tes regards, l'avenir sera beau.

Il y aura parmi l'injustice et la haine
La tendresse des mots que ton âme promène
Sur l'horizon des nuits que m'offre le bonheur,
A l'aube de mes jours, il y aura ton coeur.

Et j'aimerai la vie à travers ton visage,
Le ciel à travers toi me paraîtra plus bleu,
Et pour moi tu seras cet ultime voyage :
La mort ne sera rien car elle aura tes yeux.

Solange Chennahi

EXTRAIT DE MON DERNIER RECUEIL "AVEC PASSION"

Poème :KILIMANDJARO

La rivière creusait son lit parmi la mousse
Et de grands acacias ombrageaient le chemin.
Quelques hippos parfois émergeaient de l'eau douce
Leurs gigantesques corps puis replongeaient soudain.

Le Kilimandjaro voilait encore sa face
Et tentait de briser de ses sommets neigeux
Les morceaux de coton qui nageaient dans l'espace
Sans cesse écartelés par le souffle des Dieux.

Le soleil transperçait l'opaque chevelure
Des arbres parasols abritant les sentiers
Et brodait en passant sur la verte nature
Des perles de couleurs et nacres irisées.

Tout de rouge vêtu, le grand guerrier Massaï,
Une lance à la main doucement avançait.
Son regard caressait la terre de corail
Pour deviner du lion, quelque trace effacée.

Solange Chennahi